mardi 27 octobre 2009

Expériences sur le sommeil...et le réveil!

Ce n'est pas une nouveauté, je ne suis pas du matin. Il me faut bien genre une heure pour émerger complètement, une bonne toilette fraîche et un petit déj' complet aidant, bien sûr. Je peux affirmer aussi qu'au stade où j'en suis c'est incurable...

Ces derniers mois, j'ai plus ou moins fait des expériences (pas forcément volontaires) concernant mon sommeil. J'ai pu entre autre tester la nuit blanche, les nuits de 2h-3h de sommeil grand max et celles de 15h, les journées complètement décalées ou carrément inversées, l'insomnie et les réveils très, très difficiles...

Quand on manque de sommeil comme j'en ai manqué, et lorsque l'on reste éveillé beaucoup plus longtemps qu'habituellement (= en période métro-boulot-dodo), il se passe quelque chose de très intéressant. Un peu comme Néo dans Matrix, on a l'impression d'avoir débranché quelque chose, une connexion avec le reste de la société qui continue inlassablement de tourner de la même manière 7j/7 24h/24.

Mais moi, je deviens détachée de tout ça et comprend l'absurde répétition de nos quotidiens, réglés comme des horloges avec une même heure de réveil chaque matin, les mêmes heures de travail, la même heure de coucher...Quand on peut se permettre de ne plus être dans ce cycle là, on a l'impression de goûter à la pure liberté, et on se sent un peu rebelle face à la société qui nous façonne selon ses besoins...Le fait d'être geek et de passer beaucoup de temps sur un ordi, immergé dans des jeux ou dans des films accentue cet effet de détachement de la réalité. Notre regard sur ce qui se passe autour de nous évalue les choses avec une certaine distance. On se sent différent, clairvoyant, hors d'atteinte. Et c'est une sensation ma foi bien agréable.

Mais faire tout cela a évidemment des conséquences sur mon corps, qui n'apprécie pas toujours de jouer au yo-yo avec le sommeil. Plusieurs fois, alors que j'avais pourtant sommeil, je me suis retrouvée bien punie car je n'arrivais pas à m'endormir pour autant. J'ai découvert la joie de l'insomnie... On rate son train pour le sommeil et il faut attendre le prochain cycle pour espérer tomber enfin dans les bras de Morphée. Mais ça marche pas toujours et on finit par faire nuit blanche.

Entrainant Tiop dans ma "way of life", au moins le week-end (en même temps je suis pas sûre qu'il ait besoin de moi pour faire la marmotte...), cela fait un moment que nos week-ends sont reposants, certes, mais courts au final. Entre passer son temps à dormir jusqu'au début de l'aprèm parce qu'on a veillé une bonne partie de la nuit et faire des activités de loisir "comme tout le monde" il faut choisir...

Toutes les bonnes choses ont une fin, et la rentrée m'a obligée à me remettre dans le bain commun et à avoir des horaires plus réguliers. Mais là encore le corps se venge. Tiop et moi finissons par ne plus capter nos portables-réveils avec leurs sonneries pourtant bien insistantes (le mien sonne toutes les 5 min). Donc il fallait trouver une solution. Et vite. Parce que moi à la limite, que je sois à la bourre pour mes cours, passe encore, mais Tiop a un vrai travail, et la responsabilité d'arriver à l'heure.

Notre solution : un simulateur d'aube.
Quesaquo? 
Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est un réveil un peu spécial qui, comme son nom l'indique, simule le lever du jour pour permettre au cerveau d'activer le mode "réveil" du corps. Il permet également de trouver le sommeil en simulant le crépuscule. Équipé de plusieurs fonctions,  il peut émettre un son spécial qui camoufle les bruits extérieurs (genre des voisins qui font la fête) et qui aide à s'endormir. 

Comment ça marche?
La lampe s'allume progressivement jusqu'à bien éclairer la pièce et là, retentit une petite sonnerie (un peu agaçante j'avoue) qui nous signale qu'il est l'heure de se lever. Même si le sujet dort encore, la lumière émise passe à travers les paupières et fait croire au cerveau que le jour se lève. Lorsque la sonnerie s'active, le sujet est déjà réveillé. C'est la différence avec un réveil normal qui nous interrompt dans n'importe quelle phase du sommeil ( et c'est pour cette raison entre autres que le réveil est plus ou moins difficile).

Approuvé par la médecine, le simulateur d'aube permet de se réveiller et de se lever rapidement, avec la patate et de bonne humeur!

Mes impressions
Le constat que je peux faire, c'est que depuis qu'on a ce réveil là, je n'ai plus la tête dans le fion le matin (bah oui c'était une constante avant...), je ne suis plus de mauvais poil et j'arrive à me lever plus tôt même quand je suis en vacances. Mais bon, c'est pas pour autant, du moins pour l'instant, que j'arrive à me lever rapidement. Je suis une indécrottable accro de la couette et le réveil reste toujours plus ou moins difficile (dans le sens où je veux pas me lever). De plus, je m'endort beaucoup plus facilement le soir. Le simulateur me sert de lampe de chevet lorsque je lis et je sens, au fur et à mesure que la lumière décline, que mes yeux papillonnent et qu'il est temps de poser mon bouquin pour dormir.

Au final, j'attribue une bonne note, voire une très bonne note au simulateur d'aube parce qu'il est efficace et que les réveils se font enfin en douceur. Je ne maudis plus mon portable qui d'ailleurs va faire un tour un peu plus loin vu que je n'en ai plus besoin (on évite ainsi, un temps soit peu, de profiter de ses ondes très probablement nocives). C'est tout bénef.
Bon le prix du simulateur ne fait pas plaisir au porte-monnaie, mais en l'achetant à Nature et Découvertes (oui parce qu'il faut pas prendre n'importe quoi non plus, certains sont des simulateurs de daube), avec une carte fidélité, on bénéficie de pleins de trucs sympas. Mais je parlerai de ça une autre fois, quand j'aurais testé.

++

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