lundi 31 janvier 2011

Rouge

J'ai enfin remis la main sur cette foutue feuille volante, sur laquelle j'avais écrit ma critique de Rouge, roman de Kristin Cashore, que j'ai récupéré cet été en stage, et lu depuis un petit moment déjà. Mais comme je l'ai bien aimé, je vous le présente. 

L'auteure, Kristin Cashore, est née en Pennsylvanie il y a un peu plus de trente ans. C'est une jeune auteure de fantasy qui a publié son premier livre, Graceling,  en 2008 aux États-Unis (paru en 2009 en France chez Orbit), et qui a dès le début suscité l'engouement du public. Son deuxième roman, celui que j'ai lu et qui s'intitule simplement Rouge (Fire en V.O.) est sorti en 2010 en France. Un troisième roman est prévu pour 2011, et qui aura pour titre Bitterblue.

Voici un petit résumé:

Rouge n'est pas belle. Elle est sublime et elle peut contrôler les esprits, des qualités qui attisent la passion comme la haine. Aussi a-t-elle choisi de vivre à l'écart du monde. Mais des seigneurs rebelles ont rassemblé des armées et s'apprêtent à marcher contre le royaume des Dells. Rouge peut le sauver... à condition d'affronter les ombres du passé et des ennemis déterminés à l'anéantir.
La beauté est une arme, et Rouge va s'en servir.
Quand on lit ce résumé au dos du livre, on ne sait pas trop de quoi ça va parler, et surtout, on ignore dans quel monde on va entrer. Mais, dès les premiers mots, j'ai été immergée dans l'univers singulier de Rouge. À chaque fois que je me plongeais dans cette histoire, j'avais l'impression de retourner dans un monde "réel", un peu médiéval, exotique mais aussi cohérent, bien construit. L'appel à l'imaginaire est très fort, que ce soit par les descriptions ou les évènements que l'auteur nous offre.

Rouge vit dans un pays où il y a des gens et des animaux normaux, tout ce qu'il y a de plus banal, mais aussi des créatures étranges, semblables aux êtres normaux, à une exception près: ce sont des "monstres". Les monstres, qui peuvent donc être humains ou animaux (et même plantes il me semble), sont appelés ainsi par les gens normaux car ils sont magnifiques, éblouissants, d'une beauté parfaite mais aussi mortellement dangereux et manipulateurs, même entre eux. Ils ont des pouvoirs psychiques qui, si l'on n'a pas développé de barrière mentale, peuvent vous transformer en marionnette qu'ils finiront par dévorer. Rouge est le dernier monstre humain connu au royaume de Dells. Mais en tant qu'humaine, elle est capable de contrôler ses pouvoirs, et ne veut pas les utiliser contre autrui. Étant la seule représentante de son espèce, elle se cherche et tente de trouver un but à sa vie.

L'histoire commence par un prologue, très différent du reste du livre, et l'on ne comprend son intérêt que bien plus tard dans l'histoire. En bref, la première moitié m'a beaucoup plu car elle est très immersive, cohérente et bien construite. Mais la deuxième partie, même si elle reste très plaisante à lire, m'a un peu déçue. Un passage en particulier m'a pas mal perturbée. Il faudrait limite que je le relise, parce que je ne suis pas sûre d'avoir tout compris... Sans dévoiler l'intrigue pour autant, je vais essayer de préciser mon propos. L'héroïne, Rouge, se retrouve seule en forêt. Le méchant l'a suivie et tente de se servir d'elle pour asservir le pays. La discussion s'envenime et là, "paf", le méchant meurt d'une façon totalement ridicule... alors que jusque là, niveau ruse et calculs diaboliques, il avait été très fort! (un vrai méchant quoi). Le passage était prenant et tout, jusqu'à ce qu'on arrive à cette conclusion grotesque. Ce n'est pas la fin du livre mais j'avoue, qu'après ça, j'ai trouvé la suite un peu plus fade. Je suis restée sur ma faim, et j'ai été dépitée par la tournure des évènements...

Mais pour finir sur une note positive, c'est globalement un bon livre, j'ai passé un bon moment quand je l'ai lu. L'univers très singulier et original (de mon point de vue) mérite le détour même si certains passages sont un peu faibles et nuisent légèrement à l'atmosphère de ce livre.

Bonne lecture!

Tsuhya

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