jeudi 9 décembre 2010

Cookies en folie!

Je ne sais pas très bien pourquoi, mais depuis quelques mois maintenant, j'ai souvent envie de faire des cookies. C'est vrai que j'adore ces petits biscuits mais ils ne sont pas très diététiques. Depuis mon régime, je sens beaucoup plus intensément le sucre, et les cookies de supermarché m'écœurent vraiment.

Mais, après des essais plus ou moins fructueux, j'ai enfin trouvé LA recette de cookies qu'il me fallait! Cette recette n'est pas de moi, mais je suis très contente de l'avoir trouvée, et je ne m'en lasse pas!

Quelques photos de mes essais et de ma fameuse recette pour vous donner l'eau à la bouche:


Premier essai sur une recette normale de cookies. Sur la photo, vous pouvez voir la version normale, et la version stévia de cette recette. Devinez-vous lesquels sont les cookies à la stévia?

Verdict: les gâteaux étaient très bons, un peu briochés, mais ça ne faisait pas cookies du tout!




Deuxième essai, avec LA recette ;)

Verdict: ils étaient délicieux, craquants à l'extérieur et moelleux à l'intérieur. Mais ils n'étaient pas plats comme des cookies, et conservaient cette impression de brioche. Je ne les avais pas assez étalés.





Dernier essai. Les cookies sont plats, délicieux et je dirais même qu'ils sont addictifs!! Tiop et moi en raffolons, et pour le plaisir, j'en ai fait goûter à plein de gens, qui ont aimé eux aussi. En fait, la stévia, que l'on ne sent pas directement (=l'arrière goût de réglisse), donne l'impression que c'est le chocolat qui reste en bouche quelques minutes après avoir mangé le cookie. Et ça donne envie d'en manger, encore et encore!!

Oui, et donc la recette c'est quoi?

Et bien la voilà:

Les Cookies de Lavande

 

Oui, je vous l'accorde, sa photo est bien plus jolie que la mienne, et même légèrement photoshopés (mon appareil est trop pourri pour que je vous montre les photos telles quelles), je n'ai pas réussi à vous montrer à quoi les miens ressemblaient réellement.

Petites infos supplémentaires:
  • Les flocons d'avoine se trouvent dans le rayon céréales, ce sont des Quaker Oats (enfin, c'est ce que j'ai pris et ça convient très bien)
  • Je n'ai jamais mis de pépites de chocolat toutes faites, parce que ça coûte super cher pour ce que c'est. Stéphanie (la détentrice de la première recette de cookies plus haut) m'a expliqué sa méthode et je fais pareil. Vous prenez du chocolat normal en tablette, vous le mettez dans un sac alimentaire, vous prenez un marteau, une table solide, et vous tapez jusqu'à faire des miettes! Un peu bourrin, j'avoue, mais terriblement efficace! Et puis après ça fait des cookies avec mille et une petites pépites de chocolat de toutes les tailles! C'est joli et c'est bon!
  • Et attention encore une fois, ne prenez pas n'importe quoi niveau Stevia. Moi je reste fidèle à la maison du Stévia, qui commence d'ailleurs à élargir sa gamme de produits à la stévia. Je vous montrerai ça dans un prochain post :)

Bonne dégustation!
Tsuhya

mardi 7 décembre 2010

Ch’ti Day : une pizza au Maroilles et à la bière !

Aujourd’hui*, pour beaucoup, c’est la Saint Nicolas. Mais c’est aussi, depuis quelques années, pour les gens du Nord-Pas-de-Calais, le Ch’ti Day. 

Quesaquo ? 

C’est la journée où tous les Ch’tis, de souche ou de cœur, peuvent célébrer les spécificités de leur région et ce, dans n’importe quel endroit du globe ! Je vous invite à aller jeter un œil sur le site officiel du Ch’ti Day:


Pour fêter ça, Tiop et moi avons décidé de faire une pizza Maroilles et bière (du Nord !). Pas très diététique tout ça, j’avoue, mais le Ch’ti Day, ce n’est qu’une fois par an et surtout c’est Tiop qui fait la pizza maison ! J’en salive d’avance !
Avec les mêmes ingrédients principaux, on peut aussi faire une quiche. Et c’est vraiment à se damner !

Voici la recette et une photo pour vous donner envie d’en faire à votre tour ^^ !

Ingrédients :
·  
  • De la pâte à pizza (faite par vous-même ou achetée toute prête)
  • 4 tranches de jambon blanc
  • 1 petit oignon
  • 5 tomates pas trop grosses
  • Maroilles
  • Bière (de préférence du Nord ou belge)
  • Eventuellement : thym, sel, poivre

  1. Huiler le plat avant d’y étaler la pâte. Remonter les bords de la pâte. Puis la piquer à l’aide d’une fourchette pour éviter qu’elle ne gonfle à la cuisson.
  2. Couper en petits bouts le jambon (ou le mixer si vous avez un mixeur) puis le répartir uniformément pour recouvrir tout le fond du plat.
  3. Emincer l’oignon et faire revenir dans une poêle huilée. Quand les oignons sont dorés, ajouter les tomates, préalablement coupées en dés.
  4. Préchauffer le four à 220°C environ.
  5. Faire mijoter la préparation jusqu’à évaporation de l’eau des tomates, en remuant de temps en temps. Puis égoutter.
  6. Etaler les tomates et les oignons dans le plat. Si vous aimez, vous pouvez saler, poivrer et ajouter une touche de thym.
  7. Ajouter le maroilles coupé en tranches et enfin la bière (de quoi imbiber l’ensemble de la pizza mais allez-y mollo quand même !).
  8. Faire cuire au four pendant 30 minutes environ. La pizza doit être bien dorée. 

 
Intique intasse t'occupe pas de ch'ti qui passe!

Tsuhya

*Ndlr: cet article a été rédigé le 6 décembre 2010.

dimanche 14 novembre 2010

Le premier jour/ La première nuit - Marc Lévy

Certains pensent que c'est un peu la honte de lire du Marc Lévy, du Musso ou Anna Gavalda. Et puis d'autres raffolent des livres sortis par ces écrivains. N'étant dans aucun de ces deux camps, parfois j'ai envie d'en lire un, comme ça, pour passer le temps. Aujourd'hui je présente deux livres qui forment une même histoire...

Bon à part si vous avez vécu en ermite ces dix dernières années, je ne vais pas vous apprendre qui est Marc Lévy...

On se souvient toujours de ses premières fois. Je me souviens très bien du jour où j'ai lu Marc Lévy pour la première fois. C'était son premier roman Et si c'était vrai..., qui a depuis été adapté au cinéma. J'avais 17 ans, j'étais chez une amie. J'ai commencé à le lire vers 22h et je ne l'ai pas lâché avant le point final...à 4h du mat! Je m'en souviens bien car c'est un des rares livres que j'ai lu (et j'en ai lu beaucoup!) qui m'a autant fait passer du rire aux larmes!

Depuis, j'ai à peu près lu tous les Marc Lévy. Mais je n'ai jamais retrouvé la magie du premier. Je dirais même que la suite Vous revoir a été une réelle déception. Du coup, aujourd'hui, Marc Lévy ne me paraît plus si original et inventif qu'à l'époque. Mais bon, pour passer le temps, je ne suis pas contre en lire un de temps en temps.

Et c'est Le Premier Jour qui est tombé entre mes mains. Ce livre a une suite, que j'ai lu aussi (ben oui, fallait bien que je sache la fin de l'histoire!) et qui s'intitule La première nuit (comme ça on n'est pas perdus...).

Résumés des ouvrages:

Le premier jour

"Un étrange objet trouvé dans un volcan éteint va révolutionner tout ce que l'on croit savoir sur la naissance du monde.
Il est astrophysicien, elle est archéologue. Ensemble, ils vont vivre une aventure qui va changer le cours de leur vie et de la nôtre."

La première nuit

"Il est une légende qui raconte que l'enfant dans le ventre de sa mère connaît tout du mystère de la Création, de l'origine du monde jusqu'à la fin des temps. À sa naissance, un messager passe au-dessus de son berceau et pose un doigt sur ses lèvres pour que jamais il ne dévoile le secret qui lui fut confié, le secret de la vie. Ce doigt posé qui efface à jamais la mémoire de l'enfant laisse une marque. Cette marque, nous l'avons tous au-dessus de la lèvre supérieure, sauf moi. 
Le jour où je suis né, le messager a oublié de me rendre visite, et je me souviens de tout...

Des hautes plateaux éthiopiens aux étendues glacées du nord de l'Oural, Marc Lévy conclut avec ce nouveau roman la fantastique épopée commencée avec Le Premier Jour."
Mon avis:

L'histoire est assez intéressante, même si le récit est sans grande surprise. Les schémas utilisés ont été rebattus des millions de fois. Mais comme on dit, c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures confitures... enfin, il paraît! 

Comme je l'ai déjà dit, ça permet de s'occuper dans le train ou le métro, sans prise de tête, et dans l'ensemble ça se lit facilement. Marc Lévy nous fait beaucoup voyager: un peu en Chine, un peu en Europe, un peu en Afrique... de ce côté là, c'est plutôt sympa, même si les héros ont l'air d'avoir un compte en banque illimité, les veinards... 

L'auteur fait même l'effort de donner une valeur scientifique aux propos des personnages (même si la plupart du temps, j'ai rien compris, parce que je voulais pas m'éterniser dessus...). Je ne doute pas que l'auteur ait fait de sérieuses recherches, mais je n'arrive pas à lui donner autant de crédibilité que j'ai pu le faire quand j'ai lu les Goudineau (en même temps, c'est un peu normal). 

La suite ne nous surprend pas plus. Je me suis même surprise à m'ennuyer, et j'ai fait traîner en longueur mes différents moments de lecture. Encore une fois, pas de grande suprise ni de grande émotion au rendez-vous. Les gentils sont trop gentils et les méchants pas terribles. Du coup, c'est un peu fade. J'ai été déçue par la fin. Je me suis dit "Tout ça pour ça?...ok...". Bref je pense que l'auteur aurait pu se contenter de sortir un seul bouquin, c'était pareil. Je suis de plus en plus déçue de ce que fait Marc Lévy, honnêtement.

Si vous aimez Marc Lévy, les histoires d'amour et les mystères sur l'origine de l'homme et de la vie, allez-y, foncez, lisez-le. Sinon, passez votre chemin!

Bonne Lecture (ou pas)

Tsuhya

jeudi 11 novembre 2010

Soupe enfantine

Je fais juste un petit post pour dire que je suis toujours là. J'aimerais en écrire plein, parce que je fais plein de choses, mais le temps me manque! Je compte m'acheter bientôt un netbook, pour travailler dans le train, mais je pourrai rédiger aussi plus souvent mes "articles" et venir les poster ici :).

Alors aujourd'hui, ce sera une petite recette simplissime que ma maman m'a appris quand j'étais petite: une délicieuse soupe chaude avec trois fois rien et prête en quelques minutes!


Ingrédients:
  • de l'eau
  • du pain (ça peut être du pain rassis ou même du pain dur, si vous arrivez à le couper!)
  • du lait
  • du sel

  1. Faire chauffer l'eau (bouilloire, casserole, micro-ondes) et la mettre dans un bol/mug/assiette creuse.
  2. Ajouter le lait selon votre convenance, puis le sel et le pain coupé en morceaux.

Et c'est tout!

Bon appétit!

Tsuhya

vendredi 29 octobre 2010

Le voyage de Marcus: Les tribulations d'un jeune garçon en Gaule romaine

C'est à nouveau un roman de Christian Goudineau que j'aimerais présenter aujourd'hui. Comme L'enquête de Lucius Valérius Priscus, ce roman m'a transporté en Gaule romaine, et cette fois-ci dans l'Empire du IIe ap. J.-C.

Je ne vous présente pas l'auteur une nouvelle fois, je vous invite à aller sur la fiche de son autre roman ici.

Cet ouvrage est paru en 2000 en grand format et réédité en 2005 dans la collection poche Babel chez Actes Sud-Errance. L'illustration que vous pouvez voir sur la couverture a été réalisée par Jean-Claude Golvin, un monsieur très gentil que j'ai eu la chance de rencontrer et qui est, comme Christian Goudineau, chercheur et archéologue. Il a réalisé un nombre impressionnant de restitutions à l'aquarelle que j'admire beaucoup.

Mais revenons à Marcus...
Fils d'un magistrat de la Gaule Aquitaine, un enfant de douze ans accompagne son père sur les routes, lequel est engagé dans une campagne électorale susceptible de lui conférer le sacerdoce suprême : le culte de l'Empereur à Condate, près de Lyon.
De ville en ville et de découverte en découverte, le jeune Marcus complète son instruction, sous l'égide de son précepteur Philodoros. Mais voici que des aventures inattendues - et parfois sanglantes - viennent bouleverser le tranquille voyage prévu...

Véritable plongée au cœur de l'Empire romain du IIe siècle après Jésus-Christ, ce roman, qu'il retrace les luttes de pouvoir ou qu'il mette en scène la vie quotidienne dans ses travaux et ses jours, ses spectacles et ses jeux, invite à parcourir un itinéraire où se conjuguent à merveille les vertus de l'histoire et de la fiction.
Il m'est plus difficile de donner mon avis sur ce livre que sur le précédent de l'auteur car j'ai dû l'abandonner momentanément, et j'ai un peu décroché. Néanmoins, même si L'enquête de Lucius Valérius Priscus m'a beaucoup plu, j'ai préféré Le voyage de Marcus. Le voyage que le jeune garçon entreprend avec son père, à travers le Sud de la Gaule romaine, permet à l'auteur de décrire et de narrer une multitude de situations de vie à l'époque romaine. Cela rend le récit très riche et captivant à lire.

Le récit se déroule principalement sous forme épistolaire romancée. Marcus a en effet promis d'écrire à sa mère pendant son voyage. Il essaie de restituer, dans de longues lettres, les dialogues et les évènements importants qui jalonnent son voyage. Il en profite pour s'adresser également à d'autres destinataires, rencontrés en route, et qui sont la plupart du temps de sa famille (cousins, grands oncles, etc...), côté maternel. Il leur raconte ses aventures dans les diverses cités de Gaule où il séjourne, dans un style différent, suivant qu'il s'adresse à un enfant ou à un adulte. L'auteur a ainsi le loisir de mettre en scène une multitude d'épisodes de la vie gallo-romaine.

Ainsi on peut se faire une idée précise de l'éducation, ici dispensée par Philodoros, le précepteur de l'enfant, de la religion et des rites qui y sont associés (le culte des dieux, le culte impérial ou les rites funéraires par exemple), de la vie quotidienne (la culture, les arts de la table, les jeux - dont les jeux du cirque-, la mort, les thermes), de la hiérarchie sociale et politique (même si elle est moins forte que dans L'enquête de Lucius Valérius Priscus), et des philosophies antiques, pour ce qui m'a le plus marquée.

Ce livre est vraiment excellent, et je pense plus accessible pour des "non-initiés" que le précédent. Je le conseille vivement! Je le relirais, c'est certain, mais quand j'aurai oublié la fin (comme à chaque fois!)
J'ai hâte que M. Goudineau publie d'autres romans, car les deux que j'ai lu étaient vraiment, vraiment bien!

Bonne Lecture

Tsuhya

jeudi 28 octobre 2010

Premiers bentos

Voilà une petite présentation de mes premiers bentos de la semaine dernière. Ils ont la particularité d'être sans glucides.

En ce moment je suis un régime particulier dit hyperprotéiné (non pas le régime Dukan! Je ne sais même pas ce que c'est!). Je suis suivie par une diététicienne depuis un an et demi à peu près, et ce régime particulier ne dure que 3 semaines, durant lesquelles je ne peux consommer ni fruits ni féculents (enfin tout ce qui apporte des glucides) sauf le matin au petit déjeuner (qui se compose d'un bol de céréales spécial K avec du lait et d'un fruit).

Donc j'ai adapté mes bentos à ce régime, et ça marche très bien!

Pour chaque bento, j'ai mis une liste des aliments qui les compose. Je m'excuse pour la qualité des photos mais je n'ai que mon portable et les bentos sont pris le soir juste après les avoir préparés!



(De gauche à droite)
Compartiment n°1:
- Œufs brouillés au vinaigre de riz
- Petits pois mijotés au vinaigre de riz et sauce soja salée
- Steak de Thon en miettes
Compartiment n°2:
- Cubes de Jambon et de Feta, cornichons
- Carottes râpées
Compartiment n°3:
- Tranches de Chèvre sur lit de Surimi
- Betteraves assaisonnées


Compartiment n°1:
- Surimi, tomates cerises et cœurs de palmiers coupés
- Mozzarella
Compartiment n°2:
- Roulés de jambon au chèvre frais
- Cornichons
- Carottes râpées
Compartiment n°3:
- Champignons de Paris sur lit de crème à la feta (1)




Compartiment n°1:
- Salade grecque (2)
- Œuf dur
Compartiment n°2:
- Roulés de jambon au chèvre en bûche, cornichons, salade en décoration
- Carottes râpées
Compartiment n°3:
- Surimi
- Cœurs de palmiers


Compartiment n°1:
- Salade forestière (haricots, oignons rouges, champignons de Paris, persil)
- Surimi
Compartiment n°2:
- Roulés de jambon au chèvre frais
- Cœurs de palmiers
- Carottes râpées
Compartiment n°3:
- Courgettes et œufs brouillés (3), tomates cerises pour la déco




Compartiment n°1:
- "Petit drapeau italien" (cornichons polonais, feta, tomates cerises)
Compartiment n°2:
- Surimi
- Cœurs de palmiers coupés en rondelles
- Carottes râpées
Compartiment n°3:
- 3 tranches de bacon pliées et cornichons
- roulés de jambon blanc au chèvre frais


Compartiment n°1:
- Coeurs de palmiers coupés en rondelles
- Salade de pousse de soja (toute faite, rayon produits exotiques au supermarché!)
Compartiment n°2:
- Roulés de jambon blanc au fromage "ail et fines herbes"
- Carottes râpées
Compartiment n°3:
- Surimi
- Feta
- Oeuf dur coupé en tranches (avec mon super découpe-oeuf!)



(1) Composition de la crème à la feta:

(désolée de ne pas donner de proportions, je fais totalement au feeling!)

  • Feta (prendre de la feta seule, pas celle dans les bocaux d'huile aromatisée)
  • Crème fraîche liquide 3% (et un peu de lait demi-écrémé pour liquéfier le tout si jamais c'est trop pâteux)
  • Jus de citron
  • Paprika doux
  • Cumin
  • Un filet d'huile d'olive
  • Sel, poivre
  1. Dans un récipient, mettre la crème fraîche et la feta, et écraser à l'aide d'une fourchette.
  2. Ajouter les autres ingrédients et mélanger jusqu'à obtenir un mélange à peu près homogène.

Je vous préviens, ça aura une sale tête mais ce sera très bon!


(2) Composition de la salade grecque maison:
  • Feta
  • Oignons rouges coupés en lamelles
  • Tomates cerises coupées en deux
  • Champignons de Paris
  • Huile d'olive
  • Herbes de Provence
  • Sel, poivre
  1. Mélanger tous les ingrédients.

(3) Composition des courgettes et œufs brouillés:

Cette recette n'est pas de moi mais de mon livre "Mes petits bentos" et c'est à la base une terrine, mais là, je réfléchissais pas trop à ce que je faisais et j'ai fait n'importe quoi! Mais c'était trop bon quand même!

  • Courgette coupée en dés
  • Feta coupée en dés
  • 2 œufs
  • 5 cl de crème fraîche
  • 1/2 oignon épluché et émincé
  • huile d'olive
  • sel, poivre
  1. Faire revenir l'oignon dans l'huile d'olive, puis ajouter les courgettes.
  2. Battre les œufs et la crème fraîche dans un récipient. Ajouter les courgettes et la feta.
  3. Saler (mais peu car la feta est déjà salée de base) et poivrer.
  4. Cuire dans un moule à cake 30 minutes à 180°C.

Avec ma variante, à l'étape 2, versez les œufs et la crème dans la poêle sur les courgettes. Ajouter la feta et remuez le tout pour brouiller les œufs.


Bon, vous l'aurez remarqué, il y a toujours un peu les mêmes ingrédients. Mais, c'est parce que je ne passe pas mon temps à faire des courses! Surtout que je n'en ai pas eu besoin, en plus.

J'ai récemment fait l'acquisition d'un bento thermos, et je m'en suis déjà servie. Mais comme niveau présentation, c'était moins joli, je ne pensais pas en parler sur le blog. Et puis, une amie m'a demandé de mettre une de mes recettes ici, alors la prochaine fois, je prendrai des photos et je ferai un petit article avec de bons plats chauds pour l'hiver! Promis!

Itadakimasu!
Tsuhya

vendredi 22 octobre 2010

Stévia

Juste une petite présentation succincte de la Stévia.

Quesaquo?

La stévia est d'abord une herbe sauvage née aux confins de la forêt subtropicale du nord-est du Paraguay. Elle a la particularité de posséder un fort pouvoir sucrant, sans calorie ni sucre. Pour en savoir plus, je vous invite à consulter des sites comme La Maison du Stévia par exemple, qui expliquent très bien l'origine de la stévia et ses vertus.
  
Et ça marche?

À la consommation, en poudre ou en petites sucrettes (on peut aussi utiliser les feuilles séchées dans du thé par exemple), une infime portion suffit à sucrer une boisson, un yaourt ou même un gâteau. En effet, la stévia a un pouvoir sucrant bien plus important que le saccharose. Par exemple, 1 mini cuillère dosette rase de stévia équivaut à 40g de sucre!


Aujourd'hui je ne consomme plus de sucre, mais j'ai trouvé un équivalent naturel et bon pour la santé, pas comme l'aspartame. Bon, je ne cacherai pas qu'il y a un arrière goût persistant de réglisse, mais d'une, j'aime la réglisse et de deux, on s'habitue au bout d'un moment et on ne s'en rend plus compte. 

Où en trouver?

Attention toutefois à ne pas acheter n'importe quoi! Dans le commerce, la stévia est apparue à côté des traditionnelles marques de sucrettes à l'aspartame. J'ai pensé que c'était une bonne chose mais en fait on ne trouve que très peu de stévia dans ces soit-disant sucrettes/poudres à la stévia. Par exemple, la marque Pure Via ne contient en vérité que 2% de stévia pour 98% d'autres composants, dont certains seraient cancérigènes. À ce compte là, autant rester sur l'aspartame!

La stévia que je consomme vient de la Maison du Stévia. Il existe d'autres sites de vente en ligne mais je n'ai pas à me plaindre d'eux, ils livrent vite et pour pas très très cher. Et ça dure longtemps! Plus qu'un paquet de sucre, ça c'est sûr!

On peut cuisiner avec?

J'ai déjà testé quelques recettes en remplaçant le sucre par la stévia. Les résultats sont plutôt positifs jusque là, même si je ne sais pas encore très bien doser la stévia pour avoir un goût suffisamment sucré. Je ferais prochainement quelques fiches sur mes premières réussites!

Tsuhya

jeudi 21 octobre 2010

L'enquête de Lucius Valérius Priscus

J'aimerais faire partager aujourd'hui un livre que j'ai vraiment adoré! C'est un roman historique dont la trame de l'histoire se déroule dans l'Antiquité, en Gaule romaine...

Un petit mot sur l'auteur:

Christian Goudineau est professeur au Collège de France, où il était jusqu'à récemment titulaire de la chaire des Antiquités Nationales. Archéologue, historien et philologue, il a consacré plusieurs livres et de nombreux articles à la Gaule indépendante et romaine, notamment Le Dossier Vercingétorix ou encore Les rites funéraires à Lugdunum, deux ouvrages que j'ai eu l'occasion de feuilleter.

Ce livre est paru aux éditions Actes Sud-Errance. Il a été édité pour la première fois en 2004, puis en version poche en 2007, dans la collection Babel. Voici le résumé de la 4e de couverture:

En 21 après J.-C., sous le règne de l'Empereur Tibère*,une révolte secoua plusieurs cités de Gaule. De grands peuples comme les Eduens, les plus anciens alliés de Rome, prirent les armes à l'instigation d'un chef énigmatique, Sacrovir. Les légions romaines réprimèrent la rébellion. Peu après, sur instruction de l'Empereur,  le Chevalier Lucius Valérius Priscus fut chargé d'une enquête. Un manuscrit retrouvé à Alexandrie relate ses investigations...
Trois générations après la conquête de Jules César, voici le tableau d'une Gaule en pleine mutation, où le monde celte se romanise. Quelles raisons ont suscité la révolte? La nostalgie du passé, le poids du nouvel ordre ou un complot organisé dans les plus hautes sphères de l'Empire? Un roman historique aussi instructif que passionnant.
* Tibère est le successeur d'Auguste, le premier Empereur romain.

"Passionnant" n'est pas une qualification exagérée ici. Je me suis littéralement régalée à lire ce livre construit comme un roman à la fois policier et historique. Bon, ma formation en Histoire et mes nombreuses années de latin y sont très certainement pour quelque chose, j'avoue! Le fait d'être "initiée", dans le sens où je n'arrive pas sans connaissances sur le sujet, m'a très probablement permis d'apprécier davantage ce roman. 
Mais, même pour les "non-initiés", je pense que ce bouquin peut faire un très bon livre de chevet. 

L'histoire est très intéressante et instructive, basée sur des faits réels. L'auteur mélange subtilement faits historiques avérés et fiction sortie de son imagination, pour construire une intrigue avec des rebondissements surprenants qui tient en haleine jusqu'à la dernière ligne. 

Je conseille vivement ce livre à tous les férus d'Histoire mais aussi à ceux qui aimeraient découvrir la Gaule sous un autre aspect que celui du documentaire. Christian Goudineau éveille le lecteur  aux modalités politiques de cette Gaule fraîchement romaine, cette civilisation nouvelle qui est en train de se créer et qui est aujourd'hui considérée comme la naissance de notre civilisation actuelle. 

Pour ma part, il fait désormais partie de mes livres favoris et je le relirais avec grand plaisir, mais une fois que j'aurais un peu oublié la fin!

Bonne Lecture!

jeudi 14 octobre 2010

Bento mon beau bento!

Aujourd'hui, je voudrais juste vous montrer ma jolie petite boîte à bento, que je suis allée chercher ce matin à la Poste, après moults péripéties pour l'avoir enfin dans mes mains! (Oui le guichetier m'a fait le remake du sketch de Dany Boon...)

La boîte entière, avec les baguettes, l'élastique pour tenir le tout et le socle.
Les 3 compartiments seuls
Mon premier bento!
Pour mon premier bento, j'ai pris des ingrédients que l'on trouve dans n'importe quel supermarché. Je n'ai pas encore pu m'approvisionner en produits asiatiques. Mais ça viendra bientôt! Du moins je l'espère!

Dans le compartiment de gauche, on trouve:
- 1/2 conserve de thon
- 6 bâtonnets de surimi
Dans le deuxième compartiment:
- des roulés de jambon au chèvre
- des petits cornichons
- des demi tomates cerises
Enfin dans le dernier:
- 6 petites tomates cerises entières et une autre coupée en 2
- des carottes râpées.
 

Pour mes prochaines recettes, je compte m'inspirer des livres ci-dessous et laisser aller mon imagination pour de bons petits bentos!

Je posterai ici mes recettes, avec photos si possible!















Bon appétit!

Tsuhya

Et en bonus, le sketch en question pour ceux et celles qui ne le connaîtraient pas ;)

Dany boon: la poste
envoyé par sebmoraux. - Regardez plus de vidéos comiques.

dimanche 19 septembre 2010

Louis le Galoup

Aujourd'hui, j'aimerais présenter un livre que j'ai trouvé ma foi fort plaisant à lire: Louis le Galoup (tome 1,2 et 3, en attente de pouvoir lire le 4e tome). Mon petit frère me l'a prêté, pensant que ça me plairait. Et il a eu raison!  J'aimerais, à mon tour, vous donner envie de le découvrir... 

Un petit mot avant tout sur l'auteur, Jean-Luc Marcastel, et ainsi que sur l'illustrateur, Jean-Mathias Xavier, qui a enrichi de ses dessins chaque tome de l'histoire.
C’est en 1969 que Jean-Luc Marcastel naquit en la bonne ville d’Aurillac, au cœur du vert et sauvage département du Cantal. Après plusieurs années d’études d’Histoire dans la belle ville de Toulouse, pavée de brique rose, et quelques pérégrinations au nord de la Loire, il retrouva ses montagnes natales. Là, il devint enseignant et employa ses jours à transmettre le goût des époques révolues à la jeunesse d’Aurillac et des environs. Mais une autre passion le dévorait depuis bien longtemps... L’écriture. Seignolle, Tolkien, mais aussi Henneberg, Lovecraft ou Balzac, pour ne citer que quelques-uns de ces illustres conteurs et grands poètes de l’imaginaire, furent ses maîtres à penser. Louis le galoup est son premier roman édité. Au carrefour des genres, cette saga est la somme de toutes les influences de son auteur : la fantasy médiévale chère à Tolkien, mais aussi et surtout le conte fantastique plongeant ses racines dans les légendes et le folklore du sud de la France. Il est l’auteur de Frankia, publié par les éditions Mnémos. Louis le galoup est son premier ouvrage pour la jeunesse.

Illustrateur précoce, Jean-Mathias Xavier entame à 18 ans une longue carrière dans l’industrie du dessin animé, tour à tour décorateur, story-boardeur ou directeur artistique... Seize ans plus tard, il change d’orientation et devient réalisateur de spots publicitaires et de bandes-annonces. La découverte fortuite de la première édition régionale de Louis le Galoup réveille en lui l’instinct du dessinateur et il prend spontanément contact avec Jean-Luc Marcastel… et contribue ainsi à la renaissance de la saga. Quand il l’illustre, Jean-Mathias se sent totalement immergé dans L’Occitanía imaginaire de Jean-Luc. Il se représente les lieux et personnages comme s’il les côtoyait. A ce jour, il a réalisé plus de cent quarante dessins qui couvrent les différentes étapes de l’histoire, et d’autres sont déjà en cours de création. Jean-Mathias vit entre Angers et Paris. Il est marié et est père de deux garçons.
Mais qu'est-ce qu'un galoup? L'auteur lui-même dit que c'est tout bêtement un "gars" - "loup". Vous auriez envie de me dire, mais alors c'est un loup-garou?... Et bien non, pas exactement.
En Occitanía, le galoup est un être d'un genre très particulier dont le nom seul, à l'époque de Louis, notre héros, suscite horreur et effroi. Cependant, Louis va découvrir qu'il en est un et sa vie va changer du tout au tout. Voici les 4e de couverture des premiers tomes que j'ai lu. En tout, l'histoire tiendra en 5 tomes mais pour l'instant n'en sont parus que 4. Je n'ai pas encore eu l'occasion de lire le dernier.

Tome 1: Le Village au bout du monde
" La nuit, le feu, une grande forteresse assaillie, une créature monstrueuse, un loup terrible, un loup debout... un galoup. Tel est le cauchemar qui hante Louis, dans son village au bout du monde, près de la Grande Brèche et de sa lueur maudite... Derrière le simple garçon des montagnes, un autre se cache, plus griffu, plus sauvage, plus loup, qui attend son heure... Mais cet autre sera-t-il assez fort pour sauver son frère Séverin, l'impétueuse Roussotte, et le royaume? Car le Vicomte de Marsac et ses barons maléfiques se sont emparés du pouvoir et comptent bien le garder."

Tome 2 : Les nuits d'Aurillac
" Pourchassés par le Siblaire et ses limiers infernaux, Louis, Séverin et la Roussotte ont fui leur village  au bout du monde, abandonnant derrière eux innocence et enfance. Sur les conseils de Thierry, le Galoup Blanc, resté en arrière pour retenir leurs monstrueux poursuivants, les trois compagnons descendent la vallée pour se rendre à Aurillac et trouver asile chez Maistre Lebreton. Encore faut-il entrer dans la ville et, une fois dedans, pouvoir ressortir... Les murailles peuvent vite se transformer en piège mortel, surtout quand on y est enfermé avec les loups. Car l'ombre du Vicomte ne cesse de s'étendre sur le royaume et engloutira bientôt Aurillac. Dans la nuit qui monte, une tourmente approche, terrible, carnivore, sans repos, cette tourmente a un nom... Malemort. Le grand meneur chasse et sa proie... c'est Louis."

Tome 3: Le Maître des Tours de Merle
" Les mâchoires du piège ont claqué à vide. Louis et ses compagnons, avec l'aide de leurs nouveaux alliés, ont échappé de peu à Malemort et au Siblaire, les noirs barons du Vicomte de Marsac. Mais on ne peut fuir indéfiniment. Il est temps pour Louis, s'il veut sauver ses amis et le royaume, de découvrir le secret de ses origines, d'accepter sa double nature, et de dompter sa bête intérieure. Pour cela, il doit quitter Séverin et la Roussotte  et se rendre, seul, dans une vallée sauvage où, austères et revêches, se dressent les ruines des Tours de Merle. En ce lieu oublié, il espère trouver Lionel de Roquevieille, l'ami de son père qui, peut-être, pourra lui apprendre à maîtriser son don. Mais ce maître galoup, au pelage aussi noir que blanc, n'aime guère les visiteurs..."

Louis le Galoup est un récit initiatique pour adolescents. Mais il peut intéresser les plus âgés :)
Les premières pages ont de quoi surprendre. En fait, Louis le Galoup ça ne se lit pas, ça s'écoute. Le narrateur est ici plus que cela, c'est un véritable conteur. Le récit est vivant et immersif, agrémenté de mots et d'expressions qui me laissent un goût d'enfance retrouvée, dans le petit coin de campagne du sud de la France où j'ai vécue avant de m'envoler vers de nouveaux horizons. J'ai senti que l'histoire me parlait plus du coup. Alors on se laisse entraîner par les mots, la poésie et l'on suit avec une rare intensité les pas de Louis et de ses compagnons de route. Les personnages sont attachants et l'intrigue bien menée (même si je ne connais pas encore la fin!!).
Le seul reproche que je pourrai faire à l'auteur est de ne pas beaucoup varier son vocabulaire, les mêmes formules reviennent souvent dans le récit. Mais bon, je suis arrivée à passer au-dessus et à apprécier l'histoire à sa juste valeur.
De plus, cette histoire, sans conteste originale et rondement menée, m'a tout de même rappelée celle d'un autre garçon, qui apprend du jour au lendemain sa véritable nature. Oui, oui, je parle d'Harry Potter. Que l'on se mette bien d'accord: les ressemblances que j'évoque ci-dessous ne sous-entendent absolument pas que les deux histoires se ressemblent mais:
- tous deux ne connaissent pas leurs véritables parents et sont élevés dans une famille qui ne les supporte pas et les traite mal.
- ils découvrent leur véritable nature par un évènement extraordinaire.
- le groupe de héros est composé de deux garçons et une fille, soudés à vie dans les épreuves. J'ajoute que Margot possède une chevelure aussi ébouriffée que celle d'Hermione.
Mais blague à part, la ressemblance s'arrête là.

J'ai bien aimé ces livres, et j'aimerais bien pouvoir lire la suite. Si vous voulez en savoir plus sur Louis le Galoup, je vous invite à faire un tour sur le site officiel:



Bonne lecture!

Tsuhya

lundi 19 juillet 2010

Le Seigneur des Anneaux - J.R.R. Tolkien

Je viens de tourner la dernière page du Seigneur des Anneaux. J'ai l'impression d'avoir fini un long périple littéraire et cinématographique qui a commencé en 2001... Il n'est pas évident de parler d'une œuvre pareille mais je m'y suis essayée quand même, pour ceux qui ne la connaîtraient pas encore, mais aussi pour ceux qui aimeraient retourner en Terre du Milieu...

Tout d'abord, un petit mot sur l'auteur, J.R.R. Tolkien.
Né en 1892 à Bloemfontein (Afrique du Sud), de parents anglais, John Ronald Reuel Tolkien passe son enfance, après la mort de son père en 1896, à Sarehole près de Birmingham (Angleterre), dont sa famille est originaire. Diplômé d'Oxford, il travaille en 1919 (après avoir servi dans les Lancashire Fusiliers pendant la Première Guerre Mondiale) au célèbre Dictionnaire d'Oxford. Il obtient ensuite un poste à Leeds, puis une chaire de langue ancienne (anglo-saxon) à Oxford de 1925 à 1945 et, enfin, une chaire de langue et littérature anglaises de 1945 jusqu'à sa retraite, en 1959. Spécialiste de philologie faisant autorité dans le monde entier, J.R.R. Tolkien a publié en 1937 Bilbo le Hobbit, considéré comme un classique de la littérature enfantine; il tient en 1939 une conférence qui deviendra l'essai Du conte de fées. Paru en 1949, Fermier Gilles de Ham a séduit également enfants et adultes. J.R.R. Tolkien a travaillé quatorze ans à la trilogie du Seigneur des Anneaux: La Communauté de l'Anneau (1954), Les Deux Tours (1954) et Le Retour du Roi (1955) - œuvre magistrale qui s'est imposée dans tous les pays. 
Dans Les aventures de Tom Bombadil (1962), J.R.R. Tolkien déploie son talent pour les assonances ingénieuses. En 1968, il enregistre sur disque les Poèmes et chansons de la Terre du Milieu, tirés des Aventures de Tom Bombadil et du Seigneur des Anneaux.
John Ronald Reuel Tolkien est décédé en 1973.
(Le Seigneur des Anneaux, 1. La Communauté de l'Anneau, Christian Bourgois, collection Pocket, 1972)

Christopher Tolkien a rassemblé les notes de son père et a publié à titre posthume Le Silmarillion en 1977 et Les enfants de Húrin en 2007.

Les sorties cinéma du Seigneur des Anneaux en 2001 (La Communauté de l'Anneau), 2002 (Les Deux Tours) et 2003 (Le Retour du Roi) de Peter Jakson ont permis de mettre en images la prose de J.R.R Tolkien et ont suscité un engouement mondial auprès du grand public. Aujourd'hui, beaucoup connaissent les personnages issus de cette trilogie:
Frodon Sacquet, Gandalf, Aragorn, Gollum, Saroumane, Sauron, etc... L'oeuvre de Tolkien fourmille de personnages!
Mais qui peut se targuer d'avoir aussi lu les livres originaux?

Je me souviens avoir vu le premier film au cinéma, avec mon père. J'ignorais à l'époque que c'était une trilogie. Je me rappelle encore être sortie du ciné en disant: "C'était bien, mais quelle fin de merde!"
Je n'ai vu l'intégralité de la trilogie de Jackson que très tardivement, en 3e année de fac, pendant mes cours de rattrapage de geekisme auprès de mon chéri ;) Pour pas mal de geeks, en effet, dont mon chéri et ses amis, Tolkien est une référence et Le Seigneur des Anneaux une œuvre culte. Mais je me suis lancée dans la lecture des trois tomes il y a seulement quelques mois...j'avoue, j'ai un peu tout fait à l'envers. Il est en général plus intéressant de lire les livres avant d'avoir vu les films. Aussi fidèles soient-ils, ces derniers ne peuvent jamais montrer tout ce que les livres racontent. Mais, je ne me suis trop gâchée le suspens car j'ai eu le temps d'oublier les films entre-temps. Voici un bref résumé de chacun des titres:

 
La Communauté de l'Anneau
A Hobbitbourg, lors de son cent onzième anniversaire, Bilbon Sacquet lègue à son neveu Frodon toutes ses possessions, dont un mystérieux anneau magique. Mais le magicien Gandalf reconnaît en cet objet le terrible Anneau Unique de Sauron, le Seigneur Ténébreux. Dès lors, Gandalf confie une importante mission à Frodon et à ceux qui vont le suivre : détruire l'Anneau au sein même des montagnes où il fut forgé, avant que Sauron ne s'en empare et ne reprenne toute sa puissance pour ravager la Terre du Milieu et réduire en esclavage tous les êtres qui l'habitent.
Ainsi commence l'histoire de la Communauté de l'Anneau...


Les Deux Tours 
Après bien des péripéties, la Communauté a fini par se dissoudre. Tandis que Frodon et Sam poursuivent leur route vers le Mordor, accompagnés de Gollum, le reste des autres compagnons, Aragorn, Legolas et Gimli continuent leur voyage vers les contrées des Hommes. D'abord en Rohan, puis en Gondor, ils se préparent à la guerre de l'Anneau que Sauron vient d'engager.
Pris en tenaille entre les deux tours malfaisantes, l'Isengard et Minas Morgul, les royaumes des Hommes pourront-ils être sauvés?


Le Retour du Roi
Sauron a déclaré la guerre et, malgré la défaite de l'Isengard, ses armées restent redoutables et menacent plus que jamais les peuples de la Terre du Milieu. Aragorn en tête, les Hommes et leurs alliés partent vers le Mordor afin d'en finir une fois pour toutes. Mais tous leurs espoirs sont tournés vers deux petits Hobbits qui traversent les terres ennemies en catimini. Leur voyage est de plus en plus difficile à supporter, les ennemis patrouillent et les traîtres se révèlent...
La victoire sur Sauron est-elle possible? Frodon parviendra-t-il à accomplir sa mission?

Depuis le début, je parle de trilogie. Mais en vérité, je penche plutôt pour une tétralogie. Pour moi, la véritable histoire de l'Anneau commence lorsque Bilbon découvre l'Anneau dans Bilbon le Hobbit. D'ailleurs, le Seigneur des Anneaux a été à la fois le fruit de ce livre et du Silmarillion.
Je conseille de commencer par Bilbon le Hobbit à tous ceux qui veulent lire le Seigneur des Anneaux. Et pour les plus acharnés, vous pouvez même commencer par le Silmarillion, qui raconte la genèse de la Terre du Milieu et toute la mythologie créée par Tolkien, juste pour le plaisir de reconnaître certaines références qui apparaissent dans le Seigneur des Anneaux. Mais la lecture en est très ardue, donc accrochez-vous bien!

Dans l'ensemble, j'ai bien aimé lire tous ces livres (et oui, j'ai lu les 5!) Il me faudrait des pages et des pages pour en parler de façon plus approfondie. Mais à vrai dire, je préfèrerais le faire sous forme de discussion, avec une ou plusieurs personnes qui connaissent bien l'œuvre, et même mieux que moi. Actuellement, je visionne une nouvelle fois les films et c'est assez marrant de pouvoir enfin voir toutes les choses qui ne sont pas présentes, tout comme celles qui ont été ajoutées. J'ai trouvé La Communauté de l'Anneau assez fidèle au livre, mais Les Deux Tours s'en éloignent un peu par des rajouts de scènes, et le rôle donné à certains personnages et j'avoue que je trouve ça un peu dommage...Mais le personnage virtuel de Gollum reste très impressionnant, même une décennie plus tard. Et les paysages de Nouvelle-Zélande sont magnifiques. Je n'ai pas encore revu le troisième (je modifierai ce message quand ce sera fait).

Je ne sais pas si je relirais cette œuvre un jour, ou en tout cas probablement en anglais (si j'en ai le courage!) car la traduction française laisse quand même à désirer et aurait sérieusement besoin d'être revue, ne serait ce que pour les énormes coquilles qu'elle se traîne! Mais je suis quand même contente de l'avoir lue au moins une fois dans ma vie car c'est quand même un sacré chef d'œuvre!


Bonne Lecture!

Tsuhya


dimanche 9 mai 2010

Laver bien, laver bio!

J’avoue le titre fait très slogan de pub…mais bon je trouvais que ça sonnait bien :). Ca faisait un moment que je voulais en parler ici, mais entre flemme et occupations diverses, je repoussais toujours au lendemain.
Enfin nous y voilà, là je m’y colle et je vais parler aujourd’hui d’un truc bien sympa qui est arrivé dans mon existence il y a quelques mois :
La lessive bio !

Quesaquo ?
La lessive bio est une alternative écologique aux lessives de supermarché, qui sont polluantes, pour laver son linge avec la même efficacité et, ce qui ne gâche rien, pour bien moins cher.

Quels sont les produits utilisés ?

Les noix de lavage indiennes

Ces noix de lavage sont utilisées depuis longtemps en Inde, au Népal ou encore au Pakistan. Elles proviennent d’un arbre nommé Savonnier (Sapindus Mulkorossi). Les fruits de cet arbre produisent de la saponine, une substance naturelle qui protège l’arbre contre les insectes.
Lorsque ces noix sont utilisées comme lessive, elles libèrent leur saponine qui, en entrant en émulsion avec l’eau, nettoie le linge comme une lessive usuelle. La saponine étant donc un agent lavant, on peut aussi l’utiliser pour d’autres usages. En décoction, après être passées à la machine, les noix peuvent servir comme savon, nettoyant ménager, etc… Après usage, elles peuvent même être compostées !
Leur seul problème, c’est qu’elles ont une odeur assez caractérisque qui peut déplaire à certaines personnes. Pour résoudre ce problème, on peut ajouter des copeaux de savon de Marseille ou des huiles essentielles en faisant sa machine.

Les balles et battoirs de lavage


Les balles et battoirs de lavage se placent dans le tambour de la machine à laver où elles brassent et battent le linge, qui est ainsi mieux lavé, mieux rincé et mieux essoré. Le linge sèche plus vite, qu’il soit mis dans le sèche-linge ou étendu.

Le vinaigre d’alcool

Le vinaigre d’alcool, appelé aussi vinaigre blanc, sert d’adoucissant. Avec quelques gouttes d’huiles essentielles, le linge est doux et sent bon.

Les huiles essentielles bio
Elles servent principalement à parfumer le linge. Il existe une large gamme de parfums pour satisfaire tous les goûts !

Et ça marche ?
La réponse est oui, mais avec quelques nuances.

A l’usage, je mets 6 demi-noix dans un petit sachet en coton pour un lavage à 30°C. Je peux utiliser ces mêmes noix pour deux lavages d’affilée. Si je veux laver à 60°C, je mets 2 demi-noix de plus, et les noix ne sont utilisées qu’une seule fois. En effet, plus la température est élevée plus la saponine va se libérer. Si l’eau est dure, on peut ajouter encore des demi-noix. Après c’est à vous de juger si le linge est bien lavé ou pas.
Je mets toujours quelques gouttes d’huiles essentielles sur le sachet lui-même, genre 15 à 20 gouttes. Une fois le linge, le sachet et les balles installés dans le tambour, je mets le vinaigre dans le bac à adoucissant, avec encore quelques gouttes d’huiles essentielles (15-20 gouttes). Et je mets la machine en route avec mes programmes ordinaires.

Quelques fois j’ai eu des surprises en sortant mon linge. Il est arrivé que certains vêtements soient empreints d’une forte odeur de transpiration une fois le cycle fini. Dans ces cas là, je vaporise du Fébrèze pour vêtements dessus et ça part au séchage à l’air libre. Cependant, il est possible de pallier ce problème avec du savon de Marseille. Je n’ai pas essayé, donc je ne garantis pas le résultat. Mais je testerais :)
Certaines tâches ne partent pas, mais bon je n’ai pas dit que c’était une lessive miracle non plus. Les lessives habituelles aussi ne font pas partir certaines tâches. Pour cela, il suffit d’acheter un détachant écologique. Moi je n’en ai pas, nos vêtements n’étant pas souvent tâchés…
A part ça, je n’ai pas spécialement eu de problèmes avec.

Où trouver tout ça ?
Dans les magasins bios et sur Internet. Mais quelques grandes surfaces commencent elles aussi à vendre certains de ces produits.

Et le prix ?
Pour donner un ordre d’idée du prix que la lessive bio coûte par rapport à la lessive habituelle :

Noix de lavage – entre 7 et 10 €/kg. Un paquet d’un kg dure très très très longtemps en faisant en moyenne 2 à 3 machines/semaine. (Nous ne sommes que deux, pour une famille bien sûr le paquet dure moins longtemps...) Lessive de marque X – entre 7 et 15 € le paquet ou la bouteille.
Balles de lavage – entre 5 et 10 €. Elles se gardent à vie !
Vinaigre d’alcool – moins d’1 € la bouteille. Une bouteille fait environ 6 à 8 machines. Adoucissant de marque X – entre 3 et 5 € la bouteille
Les huiles essentielles – entre 5 et 15 € suivant le parfum pour un flacon de 15ml.
La lessive bio donne l’impression d’être plus chère, mais à l’usage elle l’est beaucoup moins car la durée d’usage est différente. Je dirais que pour 1kg de noix, on peut acheter 2 voire 3 bouteilles de lessive usuelle.

Conclusion :
Je suis très contente d’avoir trouvée cette alternative pour laver mon linge. La lessive bio est tout aussi efficace qu’une lessive usuelle, et elle a l’avantage d’être plus économique et non polluante.

jeudi 29 avril 2010

Troie ou la trahison des dieux de Marion Zimmer Bradley

J'inaugure aujourd'hui une nouvelle rubrique de mon blog pour parler bouquins. J'ai envie de présenter les livres que j'ai lu dernièrement pour donner envie (ou pas :p) de les lire aux autres lecteurs.
Aujourd'hui donc, j'ouvre la marche avec Troie ou la trahison des dieux, de Marion Zimmer Bradley, dernier livre en date sur ma table de chevet et que j'ai bien aimé :)

J'ai découvert Marion Zimmer Bradley au hasard de recherches sur Internet. Je cherchais une réécriture de l'Iliade d'Homère pour un exposé de Mythologie. Cette auteure de fantasy et science-fiction est très connue pour avoir écrit, entre autres, le cycle de Ténébreuse et le cycle d'Avalon (que j'ai ajouté à ma liste des "to read" ;) ). Ses romans sont tous empreints d'un féminisme plus ou moins modéré. Ils sont souvent construits autour de portraits d'héroïnes non conformistes eu égard aux standards de la société dans laquelle elles vivaient.

L’ouvrage qui nous intéresse ici a été publié en 1987 sous le titre original The Firebrand. En France, il a été intitulé La Trahison des dieux dans la collection "Le livre de Poche" chez Fayard. Réédité en 2004, il a été renommé Troie ou la trahison des Dieux par le même éditeur. Ce roman ne fait partie d’aucun cycle dans la bibliographie de l’auteur.

Troie ou la trahison des Dieux, c'est l'histoire de la princesse Cassandre, fille de Priam et d'Hécube, derniers souverains de Troie. À travers ses yeux et ceux des héroïnes de Troie, Hélène, Andromaque ou encore Créuse, l'auteure nous fait revivre le récit légendaire de la guerre de Troie, opposant Grecs et Troyens pour la belle Hélène enlevée à Ménélas par Pâris. Cassandre sait depuis son enfance quel va être le destin de Troie, grâce aux visions qu'elle a reçu, et va assister, impuissante et désespérée, à la volonté divine qui provoque la chute de sa cité et la perte des siens.

Marion Zimmer Bradley fait de cette réécriture de l'Iliade un roman passionnant, où se mêlent batailles épiques, interventions divines et amours impossibles et tragiques.

Mon avis: Personnellement, j'ai beaucoup aimé ce livre, ce qui n'était pas arrivé depuis un petit moment, au vu de mes lectures précédentes. Les puristes d'Homère crieront peut-être au scandale, mais moi je ne suis pas de ceux-là, ne connaissant finalement que vaguement la mythologie grecque. Certains grinceront peut-être des dents lorsqu'ils tomberont sur les épisodes "romance" de l'histoire, mais moi ça ne me dérange pas, au contraire, j'aime bien quand on sort les violons ;). Mais qu'ils se rassurent, ça reste assez mineur dans l'histoire. Les épisodes sanglants et un temps soit peu trashs font aussi partie du lot. On connait déjà la fin dès le début du livre: la chute de Troie, mais ce qui est intéressant, c'est de lire comment ça s'est passé...d'après Marion Zimmer Bradley, bien sûr ;)

Bonne lecture!