dimanche 19 septembre 2010

Louis le Galoup

Aujourd'hui, j'aimerais présenter un livre que j'ai trouvé ma foi fort plaisant à lire: Louis le Galoup (tome 1,2 et 3, en attente de pouvoir lire le 4e tome). Mon petit frère me l'a prêté, pensant que ça me plairait. Et il a eu raison!  J'aimerais, à mon tour, vous donner envie de le découvrir... 

Un petit mot avant tout sur l'auteur, Jean-Luc Marcastel, et ainsi que sur l'illustrateur, Jean-Mathias Xavier, qui a enrichi de ses dessins chaque tome de l'histoire.
C’est en 1969 que Jean-Luc Marcastel naquit en la bonne ville d’Aurillac, au cœur du vert et sauvage département du Cantal. Après plusieurs années d’études d’Histoire dans la belle ville de Toulouse, pavée de brique rose, et quelques pérégrinations au nord de la Loire, il retrouva ses montagnes natales. Là, il devint enseignant et employa ses jours à transmettre le goût des époques révolues à la jeunesse d’Aurillac et des environs. Mais une autre passion le dévorait depuis bien longtemps... L’écriture. Seignolle, Tolkien, mais aussi Henneberg, Lovecraft ou Balzac, pour ne citer que quelques-uns de ces illustres conteurs et grands poètes de l’imaginaire, furent ses maîtres à penser. Louis le galoup est son premier roman édité. Au carrefour des genres, cette saga est la somme de toutes les influences de son auteur : la fantasy médiévale chère à Tolkien, mais aussi et surtout le conte fantastique plongeant ses racines dans les légendes et le folklore du sud de la France. Il est l’auteur de Frankia, publié par les éditions Mnémos. Louis le galoup est son premier ouvrage pour la jeunesse.

Illustrateur précoce, Jean-Mathias Xavier entame à 18 ans une longue carrière dans l’industrie du dessin animé, tour à tour décorateur, story-boardeur ou directeur artistique... Seize ans plus tard, il change d’orientation et devient réalisateur de spots publicitaires et de bandes-annonces. La découverte fortuite de la première édition régionale de Louis le Galoup réveille en lui l’instinct du dessinateur et il prend spontanément contact avec Jean-Luc Marcastel… et contribue ainsi à la renaissance de la saga. Quand il l’illustre, Jean-Mathias se sent totalement immergé dans L’Occitanía imaginaire de Jean-Luc. Il se représente les lieux et personnages comme s’il les côtoyait. A ce jour, il a réalisé plus de cent quarante dessins qui couvrent les différentes étapes de l’histoire, et d’autres sont déjà en cours de création. Jean-Mathias vit entre Angers et Paris. Il est marié et est père de deux garçons.
Mais qu'est-ce qu'un galoup? L'auteur lui-même dit que c'est tout bêtement un "gars" - "loup". Vous auriez envie de me dire, mais alors c'est un loup-garou?... Et bien non, pas exactement.
En Occitanía, le galoup est un être d'un genre très particulier dont le nom seul, à l'époque de Louis, notre héros, suscite horreur et effroi. Cependant, Louis va découvrir qu'il en est un et sa vie va changer du tout au tout. Voici les 4e de couverture des premiers tomes que j'ai lu. En tout, l'histoire tiendra en 5 tomes mais pour l'instant n'en sont parus que 4. Je n'ai pas encore eu l'occasion de lire le dernier.

Tome 1: Le Village au bout du monde
" La nuit, le feu, une grande forteresse assaillie, une créature monstrueuse, un loup terrible, un loup debout... un galoup. Tel est le cauchemar qui hante Louis, dans son village au bout du monde, près de la Grande Brèche et de sa lueur maudite... Derrière le simple garçon des montagnes, un autre se cache, plus griffu, plus sauvage, plus loup, qui attend son heure... Mais cet autre sera-t-il assez fort pour sauver son frère Séverin, l'impétueuse Roussotte, et le royaume? Car le Vicomte de Marsac et ses barons maléfiques se sont emparés du pouvoir et comptent bien le garder."

Tome 2 : Les nuits d'Aurillac
" Pourchassés par le Siblaire et ses limiers infernaux, Louis, Séverin et la Roussotte ont fui leur village  au bout du monde, abandonnant derrière eux innocence et enfance. Sur les conseils de Thierry, le Galoup Blanc, resté en arrière pour retenir leurs monstrueux poursuivants, les trois compagnons descendent la vallée pour se rendre à Aurillac et trouver asile chez Maistre Lebreton. Encore faut-il entrer dans la ville et, une fois dedans, pouvoir ressortir... Les murailles peuvent vite se transformer en piège mortel, surtout quand on y est enfermé avec les loups. Car l'ombre du Vicomte ne cesse de s'étendre sur le royaume et engloutira bientôt Aurillac. Dans la nuit qui monte, une tourmente approche, terrible, carnivore, sans repos, cette tourmente a un nom... Malemort. Le grand meneur chasse et sa proie... c'est Louis."

Tome 3: Le Maître des Tours de Merle
" Les mâchoires du piège ont claqué à vide. Louis et ses compagnons, avec l'aide de leurs nouveaux alliés, ont échappé de peu à Malemort et au Siblaire, les noirs barons du Vicomte de Marsac. Mais on ne peut fuir indéfiniment. Il est temps pour Louis, s'il veut sauver ses amis et le royaume, de découvrir le secret de ses origines, d'accepter sa double nature, et de dompter sa bête intérieure. Pour cela, il doit quitter Séverin et la Roussotte  et se rendre, seul, dans une vallée sauvage où, austères et revêches, se dressent les ruines des Tours de Merle. En ce lieu oublié, il espère trouver Lionel de Roquevieille, l'ami de son père qui, peut-être, pourra lui apprendre à maîtriser son don. Mais ce maître galoup, au pelage aussi noir que blanc, n'aime guère les visiteurs..."

Louis le Galoup est un récit initiatique pour adolescents. Mais il peut intéresser les plus âgés :)
Les premières pages ont de quoi surprendre. En fait, Louis le Galoup ça ne se lit pas, ça s'écoute. Le narrateur est ici plus que cela, c'est un véritable conteur. Le récit est vivant et immersif, agrémenté de mots et d'expressions qui me laissent un goût d'enfance retrouvée, dans le petit coin de campagne du sud de la France où j'ai vécue avant de m'envoler vers de nouveaux horizons. J'ai senti que l'histoire me parlait plus du coup. Alors on se laisse entraîner par les mots, la poésie et l'on suit avec une rare intensité les pas de Louis et de ses compagnons de route. Les personnages sont attachants et l'intrigue bien menée (même si je ne connais pas encore la fin!!).
Le seul reproche que je pourrai faire à l'auteur est de ne pas beaucoup varier son vocabulaire, les mêmes formules reviennent souvent dans le récit. Mais bon, je suis arrivée à passer au-dessus et à apprécier l'histoire à sa juste valeur.
De plus, cette histoire, sans conteste originale et rondement menée, m'a tout de même rappelée celle d'un autre garçon, qui apprend du jour au lendemain sa véritable nature. Oui, oui, je parle d'Harry Potter. Que l'on se mette bien d'accord: les ressemblances que j'évoque ci-dessous ne sous-entendent absolument pas que les deux histoires se ressemblent mais:
- tous deux ne connaissent pas leurs véritables parents et sont élevés dans une famille qui ne les supporte pas et les traite mal.
- ils découvrent leur véritable nature par un évènement extraordinaire.
- le groupe de héros est composé de deux garçons et une fille, soudés à vie dans les épreuves. J'ajoute que Margot possède une chevelure aussi ébouriffée que celle d'Hermione.
Mais blague à part, la ressemblance s'arrête là.

J'ai bien aimé ces livres, et j'aimerais bien pouvoir lire la suite. Si vous voulez en savoir plus sur Louis le Galoup, je vous invite à faire un tour sur le site officiel:



Bonne lecture!

Tsuhya